• ((mOrte de Plaisir)) (30-06-2005)<o:p />

    <o:p> </o:p>

    Allongée là.<o:p />
    Elle Crève.<o:p />
    Elle est nue.<o:p />
    Son corps pâle, traversé par de petits tremblements presque invisibles.<o:p />
    Elle n'en peut plus.<o:p />
    Elle lacère son corps lentement.<o:p />
    Méticuleusement.<o:p />
    Laissant le sang couler le long des courbes et des creux de son corps.<o:p />
    Elle savoure chaque blessure avec délectation.<o:p />
    Une lueur folle transparaît dans son regard.<o:p />
    Elle aime ça.<o:p />
    Elle rit.<o:p />
    Seule sur ce sol si froid.<o:p />
    Elle pleure de démence.<o:p />
    Elle regarde le liquide s'échapper d'elle.<o:p />
    Elle se roule sur le sol.<o:p />
    Son sourire figé.<o:p />
    Ensanglanté.<o:p />
    Le mal lui fait du bien.<o:p />
    Tellement de bien...<o:p />
    Elle dessine sur son corps les mots qu'elle ne peut dire.<o:p />
    Elle en est couverte.<o:p />
    Elle embrasse ses plaies.<o:p />
    Sa langue effleure chaque parties se son corps.<o:p />
    Le goût du sang l'enivre de plaisir.<o:p />
    C'était se dernière fois.<o:p />
    Trop de sang a coulé se soir.<o:p />
    On la retrouvera lacérée.<o:p />
    Le visage figée dans un cri de plaisir.<o:p />
    On pourra lire sur son ventre :<o:p />
    « Ma dernière Délivrance...»<o:p />



    C'est ici : immondice_ *[[DéLiVrAnCe]]*


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  • N'oubliez pas (07-03-2005)

    N'oubliez pas les chants
    Des jours de soleil hauts
    Des jours de larmes à l'oeil
    Qui brillent comme un rayon
    Même si c'est moche

    N'oubliez pas je vous en pris
    La baisse d'amour des mal punis
    La baisse d'arme des bras désunis
    Qui fredonnent l'air des amants
    Cachés dans le velour menteur
    De leur noirceur

    N'oubliez pas encore
    L'amour cassé, les gens brisés
    Qui se balladent leur face à l'air
    Avec des idées de se foutre en l'air
    Même de belles soies posées sur le front
    Ne calmeront jamais l'affront

    N'oubliez pas
    Tout ca...

    C'est ici : Crucify_roses

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  • Mardi 28 Juin 2005 - Presque..pas.

    Il s'en faudrait de peu pour que je vascille à nouveau
    Un pas hesitant, la garde juste baissee
    Je t'entrevois parfois, Ã portee de mots, Ã portee d'ecran
    Et ma langue se noue
    Ma gorge se rompt
    Ma bouche implose
    Resolue à l'asphyxie volontaire
    Un bonsoir courtois et mes levres demeurent closes
    Mordues jusqu'au sang, me prevenant du gouffre

    Quelle etrange attitude que la notre...
    La mienne, la tienne...

    Il s'en faudrait de peu lorsque mon regard croise le tien
    Pour qu'Ã nouveau je palisse, m'enlise, m'enfouisse
    Mais je fais volte-face et t'abandonne sur le champs
    M'extirpant de la pellicule, je verouille les cloisons de securite
    Redresse les remparts de mon chateau de sable

    Quelle etrange attitude que la mienne...

    Il s'en faudrait de peu que je ne te vois pas
    Lorsqu'en ce jour de marche symbolique, Ã quelques pas tu te fixes
    Oublieuse du temps
    Amoureuse eperdue de ton Ailleurs
    Comme une provocation, comme un aveu,
    Une demonstration.. un point final
    Ton langage involontaire ou pas est evident, bien que superflu,
    Il y a longtemps que j'ai saisi le secret des choses ambigues
    Mais je tourne le dos tandis que l'on se gausse
    Alors que d'autres y vont de leurs commentaires, en rajoutent encore.

    Quelle etrange attitude que la tienne...

    Il s'en faudrait de peu que je t'en veuille un peu de tout cela
    Leur permettre, Ã eux, jubilation
    Leur donner apparente raison

    Cependant le sourire m'est revenu fidele,
    Portee vers d'autres cieux...
    Je ne t'oublie pas, je t'en fais l'aveu
    Mais l'affliction s'est faite douceur
    Et l'angle de mon regard te penetre à present sous la tangente

    Je laisse la distance panser tes plaies avouees
    Attendant patiemment que la mer recouvre de son va-et-vient
    Les traces profondes laissees sur ta plage d'amertume
    Mon sourire, ma main et mon epaule t'accueilleront...

    Chiara Luna


    C'est ici : Mademoiselle C.

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  • 22 juin 2005 - tu m'as vu sortir,

    Te rappel tu de mon visage d'enfant,
    Te rappel tu de mes toutes premieres dents,
    Te rappel tu de mes cris en jouant,
    Te rappel tu l'histoire du « prince charmant ».

    Tu m'as vu grandir jour apres jour,
    Tu m'as protege avec ton amour,
    Pour que rien ne manque, tu as tout fait pour,
    Et c'est dans tes bras que j'ai vu le jour.

    Te rappel tu de moi, petit garcon,
    Te rappel tu de mes premières lecons,
    Te rappel tu de mes premieres coleres,
    Te rappel tu mes differents caracteres.

    J'ai decouvert des tas de jolies choses,
    A des tas de mystere j'ai decouvert les causes,
    Leger comme le vent sans ma vision « adulte »,
    Ma vie c'etait un air, un petit air de flute.

    Te rappel tu, mes booms d'anniversaires,
    Te rappel tu, mes resultats scolaires,
    Te rappellerais tu certaines choses que moi,
    Je n'ai pas en memoire, que je ne me souviens pas,

    Tu vois aujourd'hui ton petit est un grand,
    Dis-moi maman, ma vie, tu l'as voyais comment,
    Qui pensais tu, que j'allais devenir,
    Quand de ton propre ventre, tu m'as vu sortir.

    Fabien. Juin 2005

    C'est ici : Fabien - Massu 7

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  • Félin pour l'autre (07-06-2005)

    Il est arrivé un beau matin,
    Il n'avait pourtant besoin de rien.
    Il est arrivé surgissant de nulle part,
    Comme une boule de billard....
    Qu'avait-il donc en tête ?
    Avait-il un but, une quête ?
    .
    Elle était fleur dans son jardin,
    Une touche de couleur dans le paysage urbain.
    Elle attendait le printemps chaque saisons,
    Le coeur songeur, les yeux questions.
    La peur de finir lui faisait mal,
    En bouquet dans un vase de cristal.
    .
    Il est arrivé devant ce jardin et s'y arrêta, émerveillé
    Par tant de couleur, tant de variété, tant de beauté.
    L'immensité du jardin, l'étourdissait,
    Les effluves des parfums, l'enivraient.
    Ses forces l'abandonnaient, comme neige au soleil,
    Il s'affaiblissait et sombra dans un profond sommeil.
    .
    Infirmière ou St Bernard à son chevet,
    Le regard fixe la gorge serrée,
    Elle voulait croire, n'osait espérer,
    Qu'il pourrait bien être son jardinier.
    Le sommeil bientôt a enveloppé ses rêves,
    Il était ardent et elle élève.
    .
    Tandis qu'une goutte de rosée coulait sur ses lèvres,
    Une voix suave voulait le tirer de ses rêves.
    Pourtant, il se sentait bien là, sur le sol allongé,
    L'endroit lui paraissait si familier.
    Mais cette voix, qui l'invitait à faire un tour,
    Semblait être un appel au secours.
    .
    Matin cruel, prisonniers de l'oubli,
    Ils resteront orphelins d'un soir, d'une nuit.
    Le rideau est tombé au son du réveil,
    Fin de l'histoire, je m'éveil.
    D'un seul coup sur mes quatre pattes,
    Je bondis vers mon bol de lait et je lape.

    C'est ici : Réservoir Blog


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