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((mOrte de Plaisir)) (30-06-2005)<o:p />
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Allongée là.<o:p />
Elle Crève.<o:p />
Elle est nue.<o:p />
Son corps pâle, traversé par de petits tremblements presque invisibles.<o:p />
Elle n'en peut plus.<o:p />
Elle lacère son corps lentement.<o:p />
Méticuleusement.<o:p />
Laissant le sang couler le long des courbes et des creux de son corps.<o:p />
Elle savoure chaque blessure avec délectation.<o:p />
Une lueur folle transparaît dans son regard.<o:p />
Elle aime ça.<o:p />
Elle rit.<o:p />
Seule sur ce sol si froid.<o:p />
Elle pleure de démence.<o:p />
Elle regarde le liquide s'échapper d'elle.<o:p />
Elle se roule sur le sol.<o:p />
Son sourire figé.<o:p />
Ensanglanté.<o:p />
Le mal lui fait du bien.<o:p />
Tellement de bien...<o:p />
Elle dessine sur son corps les mots qu'elle ne peut dire.<o:p />
Elle en est couverte.<o:p />
Elle embrasse ses plaies.<o:p />
Sa langue effleure chaque parties se son corps.<o:p />
Le goût du sang l'enivre de plaisir.<o:p />
C'était se dernière fois.<o:p />
Trop de sang a coulé se soir.<o:p />
On la retrouvera lacérée.<o:p />
Le visage figée dans un cri de plaisir.<o:p />
On pourra lire sur son ventre :<o:p />
« Ma dernière Délivrance...»<o:p />
C'est ici : immondice_ *[[DéLiVrAnCe]]*
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Poème de Bieiris de Romans
en langue d'oc traduit par Jeanne Faure-Cousin :
Dame Marie, Mérite et Subtile Valeur,
votre joie, votre esprit et votre beauté rare,
vos façons d'accueillir, d'honorer, votre prix,
votre gentil parler, vos manières aimables,
votre visage doux, vos mines enjouées,
votre tendre regard et vos airs d'amoureuse,
toutes vertus en vous qu'on ne peut égaler
font incliner vers vous mon cœur, sans fausseté...
C'est pourquoi je vous prie s'il vous plaît - qu'Amour vrai,
plaisir, et humilité douce
puissent me procurer auprès de vous secours -
de m'accorder le voulez-vous ?
cela dont, Belle Dame, j'attends le plus de joie !
Car en vous j'ai placé mon cœur et mon désir...
Car c'est de vous que naît ce que j'ai d'allégresse...
C'est pour vous que je vais poussant tant de soupirs...
Et parce que beauté et valeur vous élèvent
au-dessus de toute autre, sans que nulle vous prime,
je vous prie, s'il vous plaît, et au nom de l'honneur,
de ne point accorder vos faveurs à un rustre !
Belle Dame en qui joie et mérite s'exaltent,
et gentil parler aussi... à vous je destine mes strophes ;
car c'est en vous que sont et bonheur et gaieté
et tout le bien qu'on peut d'une femme espérer.
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N'oubliez pas (07-03-2005)
N'oubliez pas les chants
Des jours de soleil hauts
Des jours de larmes à l'oeil
Qui brillent comme un rayon
Même si c'est moche
N'oubliez pas je vous en pris
La baisse d'amour des mal punis
La baisse d'arme des bras désunis
Qui fredonnent l'air des amants
Cachés dans le velour menteur
De leur noirceur
N'oubliez pas encore
L'amour cassé, les gens brisés
Qui se balladent leur face à l'air
Avec des idées de se foutre en l'air
Même de belles soies posées sur le front
Ne calmeront jamais l'affront
N'oubliez pas
Tout ca...
C'est ici : Crucify_roses
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PHÈDRE, FABULISTE LATIN (15 av. J.-C.- 50 apr. J.-C.)
Un autre demanda quelle cause avait procrée
Les tribades et les cinèdes. Le vieillard l'expliqua.
Ce même Prométhée, modeleur de l'humaine argile,
Qui, dès qu'elle heurte contre la Fortune, se brise,
Après que tout un jour il eut façonné séparément
Ces parties que la pudeur sous un vêtement cache
Pour les adapter ensuite à chaque corps,
Fut tout à coup invité à souper par Bacchus.
Là, il s'imbiba copieusement les veines de nectar ;
Et rentré tard chez lui, d'un pied titubant,
Alors le cœur somnolent et dans l'erreur de l'ivresse,
Il appliqua l'appareil féminin à des corps mâles,
Et le membre masculin à des corps de femmes :
D'où vient qu'aujourd'hui la luxure goûte des plaisirs dépravés.
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Mardi 28 Juin 2005 - Presque..pas.
Il s'en faudrait de peu pour que je vascille à nouveau
Un pas hesitant, la garde juste baissee
Je t'entrevois parfois, Ã portee de mots, Ã portee d'ecran
Et ma langue se noue
Ma gorge se rompt
Ma bouche implose
Resolue à l'asphyxie volontaire
Un bonsoir courtois et mes levres demeurent closes
Mordues jusqu'au sang, me prevenant du gouffre
Quelle etrange attitude que la notre...
La mienne, la tienne...
Il s'en faudrait de peu lorsque mon regard croise le tien
Pour qu'Ã nouveau je palisse, m'enlise, m'enfouisse
Mais je fais volte-face et t'abandonne sur le champs
M'extirpant de la pellicule, je verouille les cloisons de securite
Redresse les remparts de mon chateau de sable
Quelle etrange attitude que la mienne...
Il s'en faudrait de peu que je ne te vois pas
Lorsqu'en ce jour de marche symbolique, Ã quelques pas tu te fixes
Oublieuse du temps
Amoureuse eperdue de ton Ailleurs
Comme une provocation, comme un aveu,
Une demonstration.. un point final
Ton langage involontaire ou pas est evident, bien que superflu,
Il y a longtemps que j'ai saisi le secret des choses ambigues
Mais je tourne le dos tandis que l'on se gausse
Alors que d'autres y vont de leurs commentaires, en rajoutent encore.
Quelle etrange attitude que la tienne...
Il s'en faudrait de peu que je t'en veuille un peu de tout cela
Leur permettre, Ã eux, jubilation
Leur donner apparente raison
Cependant le sourire m'est revenu fidele,
Portee vers d'autres cieux...
Je ne t'oublie pas, je t'en fais l'aveu
Mais l'affliction s'est faite douceur
Et l'angle de mon regard te penetre à present sous la tangente
Je laisse la distance panser tes plaies avouees
Attendant patiemment que la mer recouvre de son va-et-vient
Les traces profondes laissees sur ta plage d'amertume
Mon sourire, ma main et mon epaule t'accueilleront...
Chiara Luna
C'est ici : Mademoiselle C.
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